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Les tribulations d'un normand en Namibie
5 novembre 2011

Voyage en famille, suite et fin

Bonjour à tous,

 

Il me semble avoir entendu des échos favorables à la première partie, alors je publie la suite des vacances. C’est encore assez long…

 

A la fin de l’épisode précédent, nous étions sur le départ du parc de Moremi, pour aller à Kasane, via le parc de Chobe. Une très longue route, non pas en terme de kilomètres (300) mais en terme de temps. En effet, la route y est souvent difficile…

 IMG_1496_r_serv__aux_4x4

Nous avons donc décidé de partir le plus tôt possible, à l’ouverture du parc, à six heures du matin. Malheureusement, les rivières ayant encore un niveau très élevé, nous ne pouvons prendre la route qui traverse à gué la rivière Khwai et ensuite la longer, car cette route scénique est impraticable au niveau du passage à gué. On ne peut prendre le risque de perdre la voiture. J’ai déjà noyé une voiture dans une rivière, cela me suffit… Nous avons donc dû faire un détour de 120 kilomètres, par des routes peu giboyeuses, pour contourner un des plus beaux game-drive du parc… Un peu frustrant, mais plus que nécessaire.

 

Donc, après être ressortis de Moremi, par la porte sud que nous avions utilisée à l’arrivée, nous filons vers Chobe National Park par une route de gravier. Ensuite, la route devient bien moins bonne et beaucoup plus sablonneuse. Puis, à l’entrée du parc, nous avons la chance d’être accueillis par un grand groupe d’autruche, après quelques girafes et des antilopes.

IMG_1456_Girafe__Chobe_National_park

S’en suit un passage que l’on pourrait appeler la route des phacochères, beaucoup de groupes se reposant à l’ombre des arbres. Ensuite, la Mababe Depression, un ancien lac marécageux, étant impraticable (peut-être que ce lac asséché depuis de nombreuses années s’est rempli de nouveau…), nous devons prendre le sand ridge, la crête de dune. Cette route, totalement inintéressante en terme d’animaux, est aussi très sableuse et souvent difficile. On fait plus un rallye qu’un game-drive sur cette route forestière, loin de tout point d’eau. Puis, nous arrivons dans la plaine de Savuti. C’est, d’après les connaisseurs, un des endroits au monde avec la plus grande concentration d’animaux. Malheureusement, nous ne faisons que traverser, et traverser à l’heure la plus chaude du jour. Autant dire que les animaux ne sont pas très nombreux dans cette plaine ouverte… Nous faisons tout de même un petit détour, pour aller voir les peintures Bushmen, situées sur une colline appelée, sans grande originalité, Bushman painting hill…

DSCN0442_bushman_painting_hill  IMG_1479_Ascension_vers_les_peintures_bochimanes

Nous sommes un peu surpris de voir un point d’eau qui s’avère être une rivière. C’est le Savuti Channel, une rivière mythique qui s’était totalement asséchée en causant la mort des hippopotames et autres crocodiles. Mais la pluviométrie extraordinaire de cette année a redonné vie à cette rivière disparue.

DSCN0441_Savuti_channel   DSCN0446_Savuti_channel

Nous pouvons donc admirer l’œuvre des premiers habitants de la région, ces fameuses peintures bushmen. Des animaux dessinés à l’ocre rouge, ressemblant à des dessins un peu enfantins.

DSCN0443_bushman_painting

Le soleil est au zénith et l’ascension donne soif… C’est d’ailleurs surnommé le pays de la soif par les guides, car ils peuvent y revendre des boissons à des prix très élevés, les gens étant prêt à tout pour avoir une boisson fraîche ! Nous n’y avons heureusement pas rencontré de léopard ou de lion, comme cela arrive de temps en temps, et l’on m’avait dit de me méfier d’une mauvaise surprise…

 

Nous reprenons ensuite la route et traversons Savuti et son pont tout neuf. Depuis plus de 20 ans la rivière était à sec et les voitures la traversaient sans problème, mais c’est maintenant une rivière profonde, attirant les oiseaux de toute sorte et les éléphants… Rapidement après Savuti, la piste devient très sablonneuse et nous escaladons des dunes fossiles. Nous avons la joie de tester l’ensablement… Heureusement, mes aventures sur la ferme m’ont appris la conduite sur terrain difficile et particulièrement sur sable. De plus, le 4x4 de location est de loin beaucoup plus efficace que mon vieux pick-up à 2 roues motrices de la ferme…

DSCN3087_La_route_est_longue_et_difficile

Il faut de temps à autre s’arrêter, pour laisser passer un groupe d’éléphants.

DSCN3073_Attention__travers_e_d__l_phants

Nous attendons qu’ils se soient un peu éloignés et pouvons continuer. Une fois, en arrivant à leur hauteur, la matriarche a commencé à vouloir nous charger. Ce n’était pas le moment de s’ensabler, mais nous sommes rapidement loin et elle peut reprendre sa marche tranquille, sous ce soleil écrasant… Nous sortons du parc et traversons la réserve forestière de Chobe, avec quelques baobabs le long de la route. Ensuite, nous voyons un peu de civilisation en traversant quelques villages, et la route de goudron permet de souffler après ces kilomètres difficiles.

DSCN3090_Chobe_River_Front__before_Kasane

Lorsque l’on rentre dans la partie nord du parc de Chobe, il est malheureusement trop tard pour faire la route scénique, longeant la rivière Chobe, et nous devons nous contenter de la route goudronnée arrivant directement à Kasane. Nous avons tout de même la joie de voir des Sable antelopes (Hippotragus niger) traverser la route devant nous.

DSCN0453_Sable_antelope

Nous arrivons de nuit à Kasane et prenons le dernier emplacement disponible dans le camping que l’on m’avait conseillé. Ouf, car il est tard, la route a été très fatigante et nous n’avons pas envi d’errer à la recherche d’un camping…

Depuis deux jours, une piqûre douloureuse m’a fait enfler le bras. Je me suis même demandé si ce n’était pas le scorpion de Third Bridge… Pour le moment, c’est encore supportable même si c’est lancinant pendant la nuit. Nous avons eu de la chance, car cela ne m’a pas gêné pour conduire.

Kasane est un oasis, le long de la grande rivière pérenne de Chobe, en face de la Namibie. Le camping est juste le long de la rivière (les panneaux attention aux crocodiles et aux hippopotames nous le rappellent…), et on a une vue magnifique sur l’île de Sedudu.

DSCN0475_red_faced_mousebird__Urocolius_indicus_

 

D’ailleurs, cette île a une histoire spéciale. En effet, elle est submergée pendant toute la saison des pluies et, seulement lorsque la sécheresse arrive, elle se découvre. Toutes sortes de brouteurs traversent alors la rivière pour profiter de son herbe grasse et nutritive, lorsque tout est surpâturé et donc totalement dépourvu d’herbe le long de la rivière. C’est alors un endroit extrêmement touristique et le tour de cette île, de seulement quatre kilomètres de long sur un kilomètre de large, apporte des revenus importants au pays qui la possède. Après son indépendance, la Namibie reluquait cette île éphémère, située entre la Namibie et la Botswana. Un bras de rivière séparant l’île de chacun des pays. Une guerre a même failli éclater. Mais, heureusement, ils ont préféré porter le contentieux auprès de la Cour Internationale plutôt que sur le terrain militaire. Cette dernière a fait sonder les deux bras de rivière et l’île a été donnée au pays ayant le canal le moins profond, c'est-à-dire la Botswana…

Le lendemain, nous en profitons pour nous reposer un peu, après la journée harassante de la veille. Nous allons visiter une ferme d’élevage de crocodiles, qui s’avère être une ferme de reproduction uniquement, l’élevage ne possédant que des adultes. Les jeunes sont revendus à trois mois d’âge. Nous avons ainsi le plaisir de voir de très beaux spécimens de crocodiles du Nil, provenant de la rivière Chobe toute proche. Certains ayant plus de cent ans et mesurant plus de quatre mètres cinquante. En tout, ils ont 150 adultes reproducteurs. Et, à ce moment de l’année, les femelles sont très agressives car elles surveillent leurs nids…les œufs de crocodile étant très appréciés par certains prédateurs, spécialement les varans du Nil (Varanus niloticus). Ainsi, durant les trois mois d’incubation, la femelle crocodile ne s’alimente pas, gardant jour et nuit son nid contre les intrus.

DSCN0478_Crocodile_Kasane

Après cette visite très intéressante, nous rentrons au camping du Chobe Safari Lodge et nous nous préparons pour la « croisière » sur la rivière Chobe. Un highlight de toute visite de Kasane. La croisière est en fait le tour de cette fameuse île de Sedudu. Le lodge, a lui seul, a rempli trois bateaux de touristes. Au moins 200 touristes font le tour de l’île en cette fin d’après-midi. A 70 pulas le droit d’entrée dans ce parc national, on peut comprendre l’intérêt des autorités pour cette langue de terre inhabitée…

Cette promenade est réellement extraordinaire. Le fait que ce soit du tourisme de masse ne pose pas du tout de problème ici. Les animaux semblant être habitués… Le guide est très intéressant, mais n’a qu’un seul défaut, d’après mes compagnons de voyage, c’est qu’il parle anglais !

Des troupeaux d’éléphant cohabitent avec des troupeaux de buffles, des antilopes de toute sorte, des oiseaux en pagaille. Bref, une féérie pour le touriste de base et un excellent lieu d’observation pour le naturaliste. D’ailleurs, le bateau de grande taille permet de s’approcher au plus près des hippopotames. Ce qui serait totalement impossible avec un plus petit bateau ou avec un mokoro traditionnel.DSCN3910_P_cheurs_en_Mokoro On a ainsi la chance d’être tellement près d’un groupe, entassé dans une minuscule piscine, que l’on a l’impression de pouvoir les toucher. Des jeunes sont présents, ils sont déjà aussi gras que leurs parents… D’ailleurs, cette île est un paradis pour ses habitants. En effet, aucun prédateur mammifère n’y est présent. Mais, comme tout paradis, cela se mérite et, pour y arriver, il existe un risque non négligeable, spécialement pour les antilopes. Ce risque s’appelle le crocodile du Nil, dont les eaux de la rivière Chobe en sont infestées. Ce sont donc, en quelque sorte, les gardiens du paradis… Beaucoup voudraient y entrer, peu y arrivent, pour preuve les nombreuses antilopes s’abreuvant de l’autre côté, celui où les prédateurs les attendent et où l’herbe est sèche et rare. A noter, si l’on veut continuer cette métaphore biblique, que ce paradis est un paradis perdu la moitié de l’année, lorsque le niveau de la rivière monte de plus de deux mètres en engloutissant cette île, forçant ses habitants à fuir le déluge…

 DSCN0504_red_lechwe_Sedudu_Island   DSCN0590_2_big_five__Sedudu  DSCN0578_hippos_Sedudu_Island   DSCN0629_Hippos_at_Sedudu   DSCN0595_Hippo_at_Sedudu   DSCN0624_Buffalos__Sedudu   DSCN0565_Buffalo_and_egret__sedudu_island   DSCN0599_Yellow_billed_stork__Mycteria_ibis_   DSCN0528_varan_du_Nil

Pour le moment, les animaux y paraissent d’une quiétude impossible à troubler. C’est l’avantage de savoir qu’on ne risque pas d’être mangé à tout instant. Sur le continent, ce n’est pas le cas. La preuve en est d’un troupeau de waterbucks (Kobus ellipsiprymnus) qui s’est affolé parce que des phacochères se sont mis à accélérer en passant près d’eux. Les phacochères, voyant les antilopes s’enfuir, se sont aussi affolés et, finalement, tout le monde s’est enfuit à toute jambe, avant de se rendre compte, quelques centaines de mètres plus loin, qu’il n’y avait aucune raison d’avoir peur. Cette course ventre à terre m’a fait penser à un proverbe australien disant qu’il ne sert à rien de courir vite, il faut juste courir plus vite que son voisin…

 DSCN0675_troupeau_de_waterbucks

Du côté du continent vient s’abreuver un troupeau d’éléphants. Un bébé semble n’avoir qu’une semaine, il ne sait pas encore se servir de sa trompe. Il boit donc en mettant la bouche directement au niveau de l’eau, ce qui n’est pas pratique, puisque la trompe est alors aussi immergée. Il doit donc rapidement apprendre à utiliser son appendice nasal, qui est multifonctions : respiratoire, tactile, préhensile, olfactif, sert de verre et de pomme de douche. Rien qu’avec cet organe, si vous mettez quelque chose qui ne lui convient pas, il vous montrera qu’on ne peut pas le tromper…

 DSCN0660_El_phants_sur_le_bord_de_la_rivi_re_Chobe

Cette région du monde est réputée pour ses éléphants et il paraît que c’est, durant la saison sèche, à Kasane qu’il y a la plus grosse concentration d’éléphants au monde. Ils sont tous attirés par la pérennité de la ressource en eau. Et, contrairement à beaucoup de régions d’Afriques, le fait que la ville de Kasane gravite essentiellement autour du tourisme favorise la gestion des conflits homme/éléphants. En effet, peuvent-ils supprimer ces animaux qui leurs apportent tant de touristes et les font vivre. Ils ont donc trouvé des solutions : les fermes maraîchères très intensives de la région ont été concentrées au même endroit et ils ont clôturé et électrifié leurs bordures. Ainsi, les pachydermes ne peuvent accéder aux bananes ou autres fruits et légumes…

 

Les éléphants, durant la croisière, sont le clou du spectacle. En effet, à part les jeunes éléphanteaux, ils ne risquent pas de se faire dévorer par les crocodiles et peuvent donc traverser sans risque ce chenal peu profond où ils ont d’ailleurs pied. Ils ont ainsi l’habitude de venir tôt le matin sur l’île et d’en repartir le soir, au plus grand bonheur des touristes… Quelques sauriens, à demi immergés, regardent passer toute cette viande, sans pouvoir en avoir une part.

 DSCN0712_travers_e_du_chenal   DSCN0716_fin_de_la_travers_e__tout_le_monde_ressort

Nous continuons le tour de l’île et le soleil commence à se coucher, créant de magnifiques contre-jours, permettant ainsi de faire de très beaux jeux de lumières.

DSCN0690_El_phants___Sedudu   DSCN0722_coucher_de_soleil_sur_le_Chobe   DSCN0740_jeu_de_lumi_re__Sedudu_Island

Décidément, cette balade navale est un plaisir pour le touriste, le naturaliste, l’ornithologue, le peintre et le poète…

DSCN0744_Dad_and_Mum__Chobe_River_Cruise

 

Les trois heures de croisière s’achèvent et on n’a pas eu le temps de s’ennuyer. Ensuite, nous nous offrons le plaisir d’aller dîner au restaurant du Lodge, dans une atmosphère décontractée et conviviale. Le dîner est un buffet self-service, très copieux et très bon. Mais il faut se méfier des viandes en sauce, dont la base pimentée fait immanquablement pleurer et couler le nez. Dommage car, pour la suite, on n’a plus de goût tellement nos papilles gustatives sont brûlées… Mais heureusement, elles se sont remises pour la farandole de dessert, qui est plus qu’attrayante !

 

Le lendemain, nous allons au Zimbabwe. L’attrait de cette merveille naturelle, que sont les chutes Victoria, aura été plus fort que l’appréhension d’aller dans ce pays que les médias occidentaux critiquent tellement. Mais il y a une grande différence entre la politique et le tourisme. Le fait est que l’on a été très bien accueilli à la douane et les zimbabwéens rencontrés ont été amicaux. Peut-être que les N$300 de frais de visa par personne, plus les frais d’assurance pour la voiture, aident à voir les touristes par leur bon côté : des gens qui amènent de l’argent frais dans un pays qui en manque cruellement. Pour preuve, ce pays n’a même plus de monnaie. Le dollar zimbabwéen n’existe plus et a été remplacé par le dollar US, l’euro, le rand, les pulas, le dollar namibien ou toute autre monnaie qu’ils savent avoir encore de la valeur. La seule valeur du dollar zimbabwéen, c’est une valeur touristique, lorsque l’on revend aux badauds des billets de 20 ou 50 milliards de dollars… Et oui, je me suis aussi laissé tenter par l’argent facile. J’y suis rentré pauvre volontaire, et j’en suis ressorti milliardaire…d’une monnaie qui n’existe plus !

 

Victoria Falls est le nom d’une chute d’eau de 1700 m de long et dont la hauteur oscille entre 70 et 107 mètres. En fait, il y a de nombreuses chutes séparées par des îles. Certaines sont asséchées en cette période de saison sèche, d’autres sont encore très bien fournies, particulièrement la Cataracte du Diable et les chutes principales.

panorama_Vic_Falls_Main_Falls

DSCN0774_Hommage___Livinstone   DSCN0773_Chutes_Victoria__vue_g_n_rale_de_la_faille_du_c_t__de_la_Cataracte_du_Diable  DSCN0811_Vic_Falls   DSCN0829_Brouillard___Vic_Falls   DSCN0843_Saison_s_che___Vic_Falls   DSCN0882_Votre_serviteur   DSCN3754_Vic_Falls

Ces chutes sont assez spéciales car, lorsque l’on est en face, on se tient à la hauteur du sommet. C’est une curiosité géologique par le fait que l’eau tombe dans une faille de 1700 mètres de long sur environ 100 mètres de larges. Toute l’eau se vidant par une étroite gorge continuant avec des rapides. On a ainsi moins l’impression de grandeur que pour d’autres chutes où l’on se tient face à un mur d’eau, sans possibilité de voir derrière… Mais, cela dit, ces chutes sont de toute beauté et la seule surprise est de voir le débit du siphon, qui ne paraît pas avoir le débit des chutes. Où peut donc être passée toute cette eau… ?

 DSCN0854_L__vacuation_des_chutes_dans_un_canyon

Un point d’observation y est de toute beauté et l’on peut s’approcher très près du bord. Mais, comme il n’y a pas de barrière, c’est appelé Danger Point. Je crois que la personne qui a eu le plus peur, dans l’histoire, c’est celle qui est restée prudemment à cinquante mètres du bord… N’est-ce pas maman… ?!

DSCN0857_Vue_des_chutes_depuis_Danger_Point

Lorsque nous avons fini la visite, jusqu’au pont métallique passant au-dessus des gorges et reliant la Zambie au Zimbabwe (à noter, pour les plus téméraires, le saut à l’élastique ayant la profondeur la plus grande au monde, à partir du pont …), nous sommes repartis en relongeant les chutes, pour en profiter au maximum. Nous avons eu le plaisir de voir un groupe de phacochères, de l’autre côté de la barrière, mangeant tranquillement près d’un précipice… Et d’ailleurs, ce n’est pas la peur du vide ou le vertige qui les obligent à rester sur les genoux.

 DSCN0873_Les_phacoch_res_de_Vic_Falls

En face de nous, à quelques mètres du grand plongeon, des pêcheurs semblent défier la mort. Cela me fait penser à la question des poissons migrateurs. Peuvent-ils remonter de telles chutes ? Et si l’on me tend la perche, j’ajouterais que c’est surement pour cela qu’il n’y a pas de saumons dans ces grandes rivières africaines…

 DSCN0883_p_cheur_en_amont_des_chutes

Après ce parc brumisé,DSCN3803_photo_de_groupe__chutes_Victoria nous avons repris la voiture pour aller voir The big tree, un baobab de près de vingt mètres de circonférence et âgé de plus de mille ans. Il est un peu isolé et deux membres de la police touristique y sont en faction, pour protéger les touristes. Les pauvres doivent bien s’ennuyer, car le lieu semble très calme…

DSCN0884_The_big_tree

Ensuite, nous sommes allés au Craft Market, le Zimbabwe étant réputé pour ses sculpteurs. Nous allons d’abord dans un marché officiel, avec des magasins bien aménagés. Les prix sont parfois intéressants, mais souvent élevés. Quelques transactions sont réalisées, surtout pour des petites statues d’animaux en bois. Devant un des magasins, je vois un vendeur d’extérieur, qui me propose rigoureusement le même hippopotame que les parents viennent d’acheter pour US$10. Le vendeur me dit : Good price ! Good price ! Je lui demande ses bons prix…qui sont de US$20… ! Je rigole donc en lui disant que, dans le magasin d’à côté, on l’a acheté pour moitié prix. Il faut toujours se méfier quand on vous parle de bon prix !

Après être sorti de cette galerie commerciale, je discute avec le gardien du parking qui me conseille d’aller au Curio shop, ce marché à ciel ouvert où tous les sculpteurs vendent leurs articles. Il me dit que la concurrence là-bas permet d’avoir de très bons prix. J’avais déjà eu une expérience dans ce genre de marché, à Okahandja, et je ne m’en étais pas sorti très glorieusement, ayant plutôt fait office de pigeon… Mais, comme on apprend toujours de ses erreurs, j’y suis allé avec la ferme intention de ne pas me faire avoir. Une chose très importante est d’y avoir l’air dégagé. Ne surtout pas montrer que l’on est très intéressé par un article. Si le vendeur veut vous vendre cette très belle statue, et que vous faites la moue, les prix vont diminuer d’eux même. Un autre conseil, ne jamais montrer combien on a d’argent, le vendeur sera toujours intéressé à ce que vous repartiez avec les souvenirs et lui avec votre argent. Mais, dans l’ensemble, les vendeurs zimbabwéens sont beaucoup moins « agressifs », quand ils veulent vous vendre quelque chose, que leurs homologues namibiens. Si on dit que l’on n’est pas intéressé et que l’on va dans l’échoppe voisine, pas de problème. On a donc pu faire de bonnes affaires… A noter que la majorité des objets que l’on a trouvés dans ce craft market, et qui sont fabriquées à l’arrière des boutiques, sont aussi vendues en Namibie à des prix beaucoup plus élevés. Par exemple, un très beau lion sculpté en pierre, acheté directement à l’artisan, m’a coûté 20€ et, si je l’avais acheté en Namibie, il m’aurait au moins coûté N$1000, c'est-à-dire 100€…

 

Puis, nous avons quitté le Zimbabwe pour retourner au Botswana. Nous avons parcouru, de nouveau, ces 80 km de route goudronnée séparant Vic Falls de Kasane. Mais nous avions omis un détail (oui, le guide n’a vraiment pas été à la hauteur dans cette histoire…), c’est que le Zimbabwe est une zone à fièvre catarrhale et à mouche du fruit. Ainsi, les produits lactés, les fruits et légumes frais, ainsi que la viande, sont soumis à stricte contrôle. Nous avions des fruits, de la viande et du fromage, le tout acheté au Botswana. Mais, ayant séjourné au Zimbabwe, ils n’ont pas eu leur visa de retour… Nous avions deux choix : ou tout laisser entre les mains de la douanière, déjà bien portante, ou bien manger le dîner l’après-midi. Ne voulant pas favoriser la prise de poids de la douanière, nous avons mangé la majorité des produits incriminés, lui laissant du biltong (viande séchée régionale), trop sec pour nos mâchoires, et quelques pommes… On jura, mais un peu tard, que l’on ne nous y prendra plus.

Nous sommes ainsi rentrés au camping, juste pour le coucher du soleil, toujours cette fameuse île de Sedudu en arrière plan.

Ce fut notre dernière nuit au Botswana. Le lendemain, est le retour au pays, par le poste frontière de Ngoma Bridge.

 

Mon bras me fait de plus en plus mal, il est très enflé et m’empêche de dormir. Mais je peux encore conduire. Je me demande bien qu’est-ce qui a pu me piquer… ?

 

 Donc, le lendemain, nous entrons dans le Caprivi. Même si on a encore dû s’arrêter, pour laisser passer un groupe d’éléphants traversant la route goudronnée menant en Namibie…

 IMG_1783_Vous_n_avez_pas_la_priorit___travers_e_pachydermique   DSCN0904_hippotrague_noir__Chobe_National_Park

La région du Caprivi forme un couloir allant jusqu’au fleuve Zambèze. La pointe étant en contact avec la Zambie et le Botswana.

DSCN3929_Habitat_traditionnel__Caprivi

On passe par Katima Mulilo et on continue jusqu’à Mazambala Island Lodge, un établissement perdu au milieu de nulle part, au creux d’une sorte de marécage. Ce Lodge est sur une île et, pour y accéder, il faut prendre un petit bateau à moteur qui vient chercher les touristes. Sensation assurée ! Mais, pour le moment, nous sommes au camping, situé sur la berge.

DSCN0909_vue_du_camping__Mazambala_Island_Lodge

Le cadre est déjà magnifique. Un arbre en fleur, au dessus de l’eau, semble attirer des petits oiseaux au vol très rapide. Mes jumelles me disent que ce sont des colibris. Ils sont très nombreux, mais il est très dur de les photographier car ils ne tiennent pas en place…

DSCN0933_Colibri_femelle__Cinnyris_mariquensis_   DSCN0939_Marico_sunbird__Cinnyris_mariquensis__m_le

Après le déjeuner, mon bras est purulent à l’emplacement de la piqûre et je le presse pour en drainer le contenu. Très mauvaise idée, une violente réaction s’ensuit et, en une heure, le bras a doublé de volume au niveau du coude…

 IMG_1893_C_est_gonflant   IMG_1894_Le_gros_bras

Je peux tout de même prendre part à la croisière, dans le parc Bwabwata. Cette croisière est totalement différente de celle faite deux jours avant. Le bateau, de petite taille, ne contient que nous, le guide pilote et un couple d’anglais. Nous serpentons au milieu des roseaux et des papyrus. On se croirait dans le bayou de Louisiane. De très nombreux oiseaux sont présents. Nous voyons un groupe d’éléphants se désaltérant dans la rivière Kwando, qui change de nom au Botswana pour s’appeler Chobe… Ce groupe a aussi un très jeune éléphanteau et la matriarche sent une menace. Elle fait mine de charger, mais, comme nous sommes sur l’eau, le groupe choisit la fuite en mettant les jeunes au milieu, sous la protection des adultes.

 DSCN0950_le_bayou_caprivien   DSCN0953_Boat_cruise__Mazambala_Island_Lodge   DSCN0960_Touffe_de_papyrus

Des troupeaux de red lechwes (Kobus leche) paissent tranquillement, tandis que de nombreux chemin sortant de l’eau indiquent la présence d’hippopotames dans ce biotope aquatique. Et on en voit même un, au loin, broutant une herbe verte et grasse. Moi qui avais été tellement déçu de ne pas en voir un seul l’an dernier, lors de mon voyage à Katima-Mulilo, ces hippopotames auront été presque comme un fil rouge au cours du voyage ; presque partout on en a vu, ou au moins entendu…

Le guide nous emmène au niveau d’un site de nidification de guêpiers carmins (Merops nubicoides). Ces oiseaux sont magnifiques et tellement nombreux. Les arbres autour des nids sont recouverts d’oiseaux, mettant des boules de couleur dans des arbres sans feuilles. Cependant, les guêpiers ne font pas leurs nids dans les arbres : ils creusent un tunnel sur la berge. Mais attention, certains prédateurs, particulièrement le varan du Nil, vont venir chercher les œufs. Ces oiseaux ont donc trouvé une parade, en creusant autant de terriers que possible, pour embrouiller les prédateurs.

 DSCN0991_Site_de_nidification__gu_piers_carmins   DSCN0996_Gu_piers_carmins__Merops_nubicoides_   DSCN4021_Southern_carmine_bee_eater

Et comme toute sunset cruise, celle-ci s’est terminée par un joli jeu de lumière, grâce au soleil de fin de journée…

 DSCN1014_Coucher_de_soleil_sur_la_rivi_re_Kwando

Et nous nous sommes même offert le luxe de dîner au lodge. Un repas simple mais bon. D’ailleurs, ce lodge a la particularité que tous les guests mangent le même dîner en même temps. Le dîner est servi à 19:30, nous a-t-on dit lorsque l’on a posé la question.

Ensuite, nous avons eu droit à une Boat-Cruise de nuit, puisque nous avons été reconduits au camping. Le copilote avait une grosse lampe torche pour chercher les animaux et voir le canal. Car, pour retrouver sa route dans ce labyrinthe de nuit, il faut bien connaître les lieux… Malheureusement, nous n’avons vu qu’un phacochère. Même si, pendant la nuit, on a entendu les hippopotames pas très loin du camping.

 

D’ailleurs, mon bras me conduit à faire une nuit blanche… Heureusement le lendemain, sur la route de Grootfontein où nous sommes attendus par les sœurs, nous traversons Rundu, la capitale de la région Kavango, qui possède un hôpital dont la réputation ne semble pas trop mauvaise. Comme toujours, dans les hôpitaux publics, tout le monde est étonné de voir un blanc, d’autant plus avec un passeport étranger… On attend longtemps, car le médecin n’est pas là. Apparemment, il est au bloc, ou chez lui. Il finit par arriver et va voir les quelques patients qui ont besoin de ses soins. Quand je parle avec lui, mon fort accent français me trahit et il me répond en français. Il est congolais. En fait, presque tous les hôpitaux publics namibiens ont au moins un médecin congolais… Omaruru et Oshikuku n’échappent d’ailleurs pas à la règle. J’ai en plus de la chance, car il  est en plus chirurgien. Il me diagnostic une infection par staphylocoque et me découpe un cercle sur le coude pour drainer l’abcès. Et, pour ces infections, des antibiotiques efficaces sont très importants. C’est d’ailleurs là que l’on voit la difficulté de l’hôpital public. Il demande à la pharmacienne trois noms de produits, qu’ils n’ont pas en stock, et me délivre finalement le 4ème sur sa liste. Quatrième choix qui s’avérera tellement peu efficace que, lorsque je l’ai montré au médecin à Omaruru, il l’a directement mis à la poubelle…

En attendant, nous sommes les témoins d’une histoire sordide. Une femme semble très énervée, car elle vient d’être amenée par la police après avoir mordu une policière. Et, dans un pays avec un taux de prévalence du SIDA si élevé, ils doivent faire un test pour vérifier que la policière n’a pas été contaminée. Je ne connais pas les raisons qui l’ont poussée à mordre, mais il semble bien que cette jeune femme avait une dent contre la police…

 

Nous arrivons finalement chez les sœurs de Mariabrönn, près de Grootfontein, avec plus de deux heures de retard sur l’horaire prévu initialement. Mariabrönn est très comparable à Waldfrieden, c’est une ferme avec une école primaire de taille similaire. La seule différence, notable, est qu’il y a une vingtaine de sœurs, novices et postulantes. C’est donc une équipe dynamique, permettant de garder le contrôle sur ce qui s’y passe beaucoup plus facilement qu’à Waldfrieden, où le management est assez squelettique…

Notre arrivée est tardive, mais l’accueil est très chaleureux. Nous partageons le repas avec les sœurs et, chance incroyable, ils ont justement la visite de jeunes d’une école secondaire du nord, qui ont d’ailleurs, pour la plupart, été scolarisés dans cette école primaire. Il y a un spectacle prévu le soir, et nous sommes évidemment invités. Au programme : chorale, petites pièces de théâtre et danses traditionnelles. Les touristes français peuvent ainsi apprécier les danses owambos et kavangos. Malheureusement, il est déjà très tard et nous allons nous coucher avant les danses damaras. Car, à presque onze heure du soir et avec une très longue route dans les jambes, on s’endort devant le spectacle…

 

Le lendemain matin, la messe est à 7:00, c’est d’ailleurs une des raisons qui m’a pousser à faire une halte là-bas. Je voulais que la famille voie une messe en Afrique, avec tous les enfants chantant et dansant, donnant une atmosphère tellement particulière aux célébrations namibiennes. Ce n’était malheureusement pas possible de le faire à Waldfrieden, faute d’un timing suffisant. Cette solution était donc la plus avantageuse. D’ailleurs, personne ne l’a regretté tellement l’accueil des sœurs a été chaleureux !

 DSCN1016_L__glise_de_Mariabr_nn   DSCN1015_Avec_les_soeurs___Mariabr_nn

Après la messe, les sœurs sont venues nous voir pour nous proposer de visiter le jardin. C’est un jardin tropical, avec des bananiers, avocatiers, cannes à sucre et autres légumes plus habituels sous nos latitudes, le tout parfaitement entretenu. Les mauvaises herbes sont rares et le résultat est honorable. Cela me fait penser à mes jardiniers qui, eux, mettent tant de temps à désherber un petit carré…

 DSCN1018_Le_jardin_de_Mariabr_nn   DSCN1023_Le_jardin_de_Mariabr_nn

Nous reprenons ensuite la route, direction Omaruru et Epako Game Lodge. Philippe et Nathalie sont ravis de rencontrer ma famille, et la réciprocité est aussi vraie. Les travaux sont terminés dans une partie du Lodge et c’est maintenant le restaurant qui est en travaux. Tout doit être terminé très bientôt et tout le monde a hâte de voir le résultat final. Il faut juste terminer les finitions, ce qui est une tâche difficile en Namibie…

DSCN4087_Epako_restaur_

L’après-midi, nous partons en game-drive, et c’est l’occasion de revoir des girafes ou autres autruches. C’est aussi l’occasion, pour certains, de voir des guépards pour la première fois, grâce aux deux femelles du Lodge. C’est aussi l’occasion de profiter d’un peu de luxe avant d’arriver à Waldfrieden. D’ailleurs, le sundowner avec sangria aura été particulièrement apprécié…

 

Le lendemain, nous arrivons à Waldfrieden. Le vieux pick-up de la ferme est au garage mais, de toute façon, je n’aurais pas pu le conduire, à cause de mon bras qui a encore empiré. Je suis donc assez frustré de ne pouvoir montrer correctement l’endroit où je vis et où je travaille. L’après-midi, il faut d’ailleurs que je les abandonne pour aller à l’hôpital pour changer le pansement. Ils en profitent pour aller visiter un peu Omaruru. L’infirmière m’emmène voir le médecin, car ce n’est pas beau à voir. J’ai donc droit à de nouveaux antibiotiques, à une dose de cheval… De retour à Waldfrieden, il faut régler tous les problèmes survenus pendant les vacances et j’ai bien peu de temps à consacrer à mes invités. Heureusement que Véronique est là et peut faire visiter l’internat et l’école. Les enfants se précipitant pour être pris en photo.

 

Le lendemain, je retourne chez le médecin, pour voir que les antibiotiques commencent à faire effet. Ouf, le bras dégonfle. Ce n’est pourtant pas trop mon genre de jouer les gros bras…

Je peux faire visiter le verger et il y a encore de très beaux pamplemousses à cueillir. Puis, en fin d’après-midi, nous traversons la rivière Omaruru, pour aller à Omaruru Game Lodge y boire un verre. Malheureusement, les rhinocéros sont plus distants que d’habitude et ne se laissent pas caresser… Mais, de toute façon, le lieu est sympathique en lui-même. D’ailleurs, ils y voient leurs premiers élans du Cap.

 

Le lendemain, c’est déjà le départ pour Windhoek. Unfortunately, dès que l’on planifie quelque chose, un grain de sable vient se glisser dans la mécanique. Un des retraités qui a des bovins sur la ferme a vendu un bœuf et l’acheteur est venu pour le tuer sur place. Avec toutes les histoires de braconnages que l’on a ici, je ne suis pas du tout en faveur de ce genre d’acte. Surtout quand celui qui vient l’acheter a un passé sulfureux. Le père m’ayant dit qu’il a trouvé son numéro de téléphone sur une scène de braconnage sur la ferme. Et, comme son business est de vendre de la viande dans un restaurant informel d’Omaruru, ce ne serait pas du tout étonnant qu’il soit en parti responsable de nos problèmes. Comme je suis mis devant le fait accompli, il est difficile de tout annuler, ce qui a le don de m’énerver. Je suis malade, fatigué et en retard, mais je lui fais tout de même comprendre que c’est la dernière fois qu’il vient faire ses nonsenses ici…

On arrive finalement à Windhoek juste à temps pour rendre la voiture. Aucun problème à déplorer et on peut visiter rapidement Windhoek. La ville est tellement petite que l’on fait le tour du centre-ville en une heure seulement.

 

Le lendemain, la famille repart ravie de son premier séjour en Afrique. Et moi, je peux rentrer à Waldfrieden pour me reposer un peu…

 

J’espère que ce récit vous a fait voyager depuis votre ordinateur…

 

A bientôt !

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Commentaires
S
Bonjour! Une nostalgie irrépressible m’a amené à ce besoin de recherche de blog sur la Namibie. <br /> <br /> <br /> <br /> Je vous remercie pour toutes ces belles choses. <br /> <br /> <br /> <br /> Je suis allé en Namibie en 2005 pour un voyage qui ressemble en partie fort au vôtre (j’ai plus tourné dans le Kaokoland). <br /> <br /> <br /> <br /> Je suis revenu en 2007 : Botswana (Kalahari/Okavango) puis, par bande de Caprivi, retour vers ce Kaokoland qui m’attire tant (itinéraire plus profond et plus cassant cette fois-ci : Otjihaa pass, Van Zyl’s pass) enfin route vers Windhoek par Etosha : que de changements en deux ans !<br /> <br /> <br /> <br /> En 2011, la Zambie.<br /> <br /> <br /> <br /> Je n’ai ni site ni blog, j’ai choisi d’écrire un roman (fille de l’Okavango/Serge Rubio) sur le devenir des ethnies herero et bochimane dans lequel les descriptions géographiques (notamment le Kaokoland avec itinéraire et points gps) sont inspirées de mon vécu. <br /> <br /> <br /> <br /> Merci encore pour ce blog qui m’a permis, devant mon écran, un beau moment d’évasion. Belle vie et beaux voyages à venir pour parents et enfants!<br /> <br /> <br /> <br /> Serge
Les tribulations d'un normand en Namibie
  • Ce blog a pour but de garder le contact pendant ces 2 années de coopération en Namibie. La Délégation Catholique pour la Coopération (DCC) m'envoie, pour le compte de l'archevêché de Windhoek, dans ce beau pays pour manager une ferme.
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