On the Namibian road to the Far North-East

Bonjour à tous,

Comme annoncé récemment (en effet, j’ai mis en ligne le dernier article après mon retour de Katima Mulilo…), je suis allé avec Ms Kusch et Véronique dans la bande de Caprivi.

Ce voyage s’est décidé au dernier moment, car Ms Kusch nous l’a proposé 3 jours avant. Tout s’est donc fait dans la précipitation, mais cela valait vraiment le coup. Nous sommes vraiment allés au cœur de l’Afrique, dans cette région. En effet, en quittant la zone des fermes commerciales, et donc des grands domaines majoritairement possédées par des personnes d’origine européenne, le changement de décor est flagrant. L’habitat est traditionnel, comme on peut le voir sur la photo.

Et de nombreux vendeurs sont le long de la route. Des chaumes, pour réparer les maisons avant la saison des pluies, du bois pour la cuisine,  des poteries ou des sculptures. On peut même voir des éléphants sur le bord de la route, si on a de la chance. Et la chance nous a sourie ! Une famille de 6 éléphants, juste sur le bord de la route, nous on laissé prendre des photos. Afrique magique.

Le soir, lorsque l’on est encore sur la route, on voit régulièrement les foyers des villages, ce qui fait une lumière dans la nuit, avec les chaumières qui se dessinent dans la nuit. Malheureusement, je n’ai pas trop pu profiter de ce spectacle spécial. En effet, j’étais au volant la majorité du temps, et la route est longue pour arriver au fleuve Zambèze.

Nous sommes partis à 7h du matin d’Otjiwarongo, et nous sommes arrivés à 7h du soir à Katima Mulilo. Près de 1000 km. Je peux vous dire que j’étais très heureux d’arriver.

Nous avons été accueillis par les sœurs de Katima, qui ne font pas un vain mot de l’hospitalité. Le but du voyage était de vérifier les travaux de l’école, dont Ms Kusch est la responsable quant aux donateurs allemands. On a donc pu visiter l’école et l’internat de l’école. Il y avait énormément de policiers partout, car ils participaient à une compétition sportive nationale et 900 flics de toute la Namibie avaient fait le déplacement. Et plus de 200 logeaient dans l’internat de l’école.

Comme je l’ai précisé plus haut, Katima Mulilo est sur le fleuve Zambèze. Nous sommes donc allés sur ses rives. C’est une très grande rivière, et toute cette eau par une forte chaleur  donnerait presque envi de se baigner, mauvaise idée… C’est plein de crocodiles du Nil, et les baigneurs imprudents nourrissent régulièrement ces grands sauriens.

Il y a aussi, normalement, beaucoup d’hippopotames. Malheureusement, nous n’en avons pas vu car ils avaient émigré plus loin, le niveau de l’eau ayant trop baissé pour leur bien être, à cause de la saison sèche…

Et sur le côté opposé du fleuve, c’est la Zambie. Nous y sommes allés pour monter sur le pont traversant le Zambèze.  Et sans passeport… Mais heureusement, nous n’avons pas fini en prison ! Comme la supérieure du couvent, une religieuse d’origine polonaise, est là depuis près de 30 ans, elle connaît tout le monde et ça permet d’ouvrir beaucoup de portes.

Et on est revenus sur lu bord du fleuve juste pour le coucher de soleil. Mais il ne fallait pas traîner, car en moins de cinq minutes, il avait disparu derrière les arbres.

Katima Mulilo (l`endroit ou il y a des feux, ce qu`on confirme par le nombre impressionnant de feux de foret que l`on a vu le long de la route), et l`endroit de Namibie ou le taux de mortalite est le plus eleve en Namibie. 50% de la population touchee par le SIDA. C`est donc un tres gros probleme pour cette region au confluent de la Namibie, subissant les influences botswanienne, zambiennes et zimbabweenne. Ce probleme de est peut-etre du au nom du fleuve...

Le lendemain, c’était déjà le jour du retour. Et Sœur Barbara devait discuter affaire avec Ms Kusch. Elle en a profité pour le faire dans un cadre accueillant, Caprivi River Lodge, sur le bord du fleuve.

On a vu un croco nageant entre 2 eaux, pu siroter un jus de fruit à l’ombre et admirer les embarcations traditionnelles. Ce n’est pas très rassurant quand on sait que le fleuve grouille de crocos dont les plus gros peuvent faire jusqu’à 6-8 mètres. Donc largement plus gros que ce frêle esquif !

On a même pu caresser un phacochère…

On est repartis vers midi. Donc très tard, pour une si longue route. Et sur le chemin, nous nous sommes arrêtés près du Kavango, avec une vue dominante sur le fleuve.

Et ensuite nous nous sommes arrêtés sur son bord, pour essayer de voir des hippopotames. Malheureusement, ils n’étaient pas non plus visibles et on a dû se contenter de leurs empreintes…

Les filles ont profité de l’absence de danger pour faire un bain de pied.

Tu es sûre qu’il n’y a pas de croco, Véronique ?

Kavango again

Nous avons ensuite repris la route, et traversé les barrières vétérinaires pour éviter de ramener les maladies du bétail soumis à quarantaine. On s’est donc fait désinfecter la voiture, et il a fallu tremper les semelles de chaussures dans un pédiluve. Puis, on the road again ! On n’a pas pu rejoindre notre point de chute pour la nuit, il a fallu s’arrêter avant. Mais j’avais déjà parcouru 800 km depuis le matin, dont un tiers de nuit… Et la nuit, c’est dangereux en voiture. Car dans la partie communale, avant la barrière vétérinaire, il y a du bétail sur les routes, et on a souvent dû freiner brusquement pour éviter un âne, une vache ou un troupeau de chèvres… Et dans la zone des fermes commerciales, ce n’est plus le bétail qui est dangereux, c’est le gibier. La concentration doit donc être maximale et les automobilistes namibiens ont souvent la fâcheuse tendance de rester en phare lorsqu’ils vous croisent. Ce qui n’est pas spécialement agréable ! Mais heureusement, nous n’avons pas eu de problème, j’ai encore quelques reflexes…

Ce road trip aura donc permis de découvrir un peu plus le pays. Mais c’était vraiment trop court pour réellement découvrir cette partie si complexe de la Namibie. Deux jours et demi de voyage, pour une journée et demie sur place… Avec une route presque toujours droite, avec l’horizon mélangeant la route et le ciel, qui ont la même couleur grisée.

See you soon !

Comments

[maman]

Quelle belle photo que celle des éléphants ! Nous, nous n'avons rencontré qu'un sanglier en bordure de route en forêt de Bord. Par ton intermédiaire, je salue Véronique. Je t'embrasse.

[Gaël]

Je vois que tu n'as pas perdu tes vieux réflexes !! Les jeux de mots approximatifs !
Ceci-dit il fallait bien le placer quelque part, et c'était bien ammené...